Ils ne disent rien. Seulement cet amour aussi désespéré que cette nuit, qu'ils s'accordent le temps de le reconnaître dans l'autre, de le sortir du trou sombre de l'inconscience, de le mettre au monde pour qu'il puisse vivre et mourir.

Et s'il disait à David : « J'aime ta femme, je la veux, je la désire », qu'arriverait-il ? Le tuerait-il ? Il est presque vieux, sans grande utilité. Son espérance de vie se résume à quoi, en fait ? À une retraite dorée et tranquille dans les roses ? Avec une pluie de roses sur sa tombe pour finir ? Belle perspective !

« Elle ne tient pas à l'amour si c'est cette mort constante, cet affolement de tout son être, cette avidité désespérée pour une peau, une odeur, un regard et des mains, ses mains. »

Et s'il disait à David : « J'aime ta femme, je la veux, je la désire », qu'arriverait-il ? Le tuerait-il ? Il est presque vieux, sans grande utilité. Son espérance de vie se résume à quoi, en fait ? À une retraite dorée et tranquille dans les roses ? Avec une pluie de roses sur sa tombe pour finir ? Belle perspective !Qu'est-il en train de peser, enfin ? Ce qui vaut la peine d'être vécu, ce qui vaut la peine d'être détruit, brisé ? S'il aimait mieux ou plus son fils, cette femme, aurait-il pu ne pas l'aimer ?

Qu'est-il en train de peser, enfin ? Ce qui vaut la peine d'être vécu, ce qui vaut la peine d'être détruit, brisé ? 

Les saloperies, comme vous dites, l'idée même de la saloperie du sexe, c'est ce qui empêche votre cher enfant de faire l'amour. Il est tellement sûr de vous désobéir, de vous échapper qu'il n'ose même pas bander de peur d'être puni, de peur d'éprouver du plaisir, de peur que le plaisir lui explose en pleine face comme un cadeau piégé.

« Être au coeur de sa douleur et ne plus la ressentir. Au coeur du feu sans la brûlure. »

« Mais d'où sortent-ils ces gens en fer forgé capables de maîtriser le désir furieux, de tenir tête au désespoir, de contrôler haine et amour? »

• 
  Critique de Juillet par sld09 (Babelio)

  J'ai beaucoup aimé ce beau roman à l'écriture très agréable. J'ai trouvé les personnages émouvants par leurs faiblesses, leurs sentiments...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par aurore97 (Babelio)

  J'ai beucoup aimé et je le recommande a ceux qui aime Marie LABERGE.

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par celinezug (Babelio)

  Un livre remarquablement bien ficelé sur le sentiment amoureux, le désir, la famille avec quelques expressions un peu étranges parfois liés à l'utilisation de la langue j'imagine.

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par cafeaulait (Babelio)

  C'est le premier roman de Marie Laberge écrit en 1989. Une étude approfondie d'un tableau familial où la personnalité de chacun est dévoilée petit à petit dans ses vérités et ses contradictions. Les m...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par (Babelio)

  Ma bibliothèque de quartier a un Club de Lecture, qui nous propose un livre différent par mois. En juillet, le livre à lire était Juillet, de Marie Laberge. L'histoire se déroule le temps d'un aprè...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par sarahdu91 (Babelio)

  Un huis clos familial, une chaleur infernale et des faux semblants à tout rompre. Je découvre une auteure pour laquelle j'ai trouvé un style époustouflant, j'en suis vraiment épatée. Je voulais com...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par biancaf (Babelio)

  Ils sont 4. Au zénith de l'été. Lorsque la chaleur fait rejoindre les corps, les esprits. Il faut lire ce livre pour aimer davantage les roses, les framboises et la main d'un homme qui se pose sur nou...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par soleil (Babelio)

  David et Catherine, mariés, un enfant, se rendent chez Simon et Charlotte (les parents de David et respectivement bioéthicien et médecin), pour une fête familiale. Charlotte n'est attendue que pour pl...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par isallysun (Babelio)

  Une belle découverte avec une belle plume et une histoire simple.

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par karole-anne (Babelio)

  Critique: Lorsque l'histoire d'un livre semble simpliste, l'auteur doit avoir un style et une présence hors du commun pour accrocher le lecteur. Et c'est dans ces cas là, qu'on peut dire qu'une oeuvr...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par clorquet (Babelio)

  Excellent !!!!!!!!!

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par Ania-x (Babelio)

  Il y quelques années, j'avais déjà commencé à lire quelques page du roman. Cependant, je l'avais laissé à l'abandon car dans les premières pages, je trouve que c'est difficile d'identifier les relatio...

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par PLUMAGILE (Babelio)

  Une fois encore, j'ai été époustouflée par la justesse dans l'écriture de Marie Laberge. La manière dont elle..... La suite sur mon blog

  Lire la critique complète >
• 
  Critique de Juillet par VivianeB (Babelio)

  Superbe livre que celui-là, un amour caché qui va être le détonateur et entraîner des êtres vers le déchirement et la mort. Finalement, parfois la vérité n'est pas bonne à dire…

  Lire la critique complète >

• 
  La Presse | 01-10-2019
  Marie Laberge : marcher vers l’aube

  En 1989, Marie Laberge publiait son tout premier roman, Juillet, un court récit. Trois décennies plus tard, elle revient à une forme plus compacte avec Tra...

• 
  La Presse | 20-01-2016
  Six livres qui se passent à Québec

  La mort de l'ex-maire de Québec, Jean-Paul L'Allier, nous a rappelé que de nombreux romans, au cours des décennies, ont mis en scène la ville qu'il a tant aimée.

• 
  La Presse | 19-10-2013
  Un polar nommé Marie Laberge

  Marie Laberge joue le jeu de l'enquête policière dans Mauvaise foi, son 11e roman, qui parle de confiance, de bonté, d'abus de pouvoir et de sexualité refoulée. Un...

• 
  Journal Métro | 23-10-2015
  Marie Laberge: l'élan de vivre

  Elle a entamé sa carrière de romancière par un certain mois de Juillet. Avant, il y a eu le théâtre. Longtemps. Aujourd’hui, Marie Laberge confie qu’elle ressent parfois «l’angoisse». «Après 40 ans de carrière, est-ce qu’on peut encore apporter quelque …