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Faute de temps (2015)
De John Brunner chez Le Passager ClandestinEn 1963, John Brunner imagine un monde hanté par le ressentiment des générations futures.
Une nuit, Max Harrow est arraché brutalement à un cauchemar par la sonnerie de la porte d’entrée. Un agent de police vient de secourir dans la rue un homme inconscient, à la maigreur effroyable... Cette longue nouvelle porte la trace de la terreur qu’inspira le nucléaire dans le monde de la Guerre Froide. Mais son originalité – qui justifie pleinement son entrée dans la collection Dyschroniques – repose moins sur l’expression de cette peur présente que sur la conviction du risque écrasant que fait peser cette menace sur le futur de l’humanité. Un exemple efficace et glaçant de recours à l’un des thèmes fondateurs de la science fiction, celui du voyage temporel.
Parue pour la première fois en 1963, « Some Lapse of time » a été traduite en français sous le titre « Faute de temps » par George W. Barlow pour Le Livre d’Or de la science-fiction, n° 5049, consacré à Brunner, en 1979. Ce texte n’avait jamais été republié en France depuis cette date.
Tags : récits, novellas, roman, science-fiction, nouvelles, suspense, angoisse, police, cauchemars, clandestins, maladie, nucléaire, mystère, temps, voyage dans le temps, guerre froide, littérature américaine, britannique, anglais, littérature du 20ème siècle.
Citations de Faute de temps (3)
On n'a pas le droit d'avoir recours à des lois physiques imaginaires pour boucher les lacunes dans un problème.
Ces gens pouvaient bien oublier le reste, mais non pas que la malédiction avait été attirée sur leurs têtes par leurs ancêtres, qui avaient dilapidé un monde confortable et prospère et condamné leurs descendants à vivre en enfer. Etait-ce cette haine qui avait attisé leur dernière lueur de volonté pour en faire un brasier capable de consumer le mur du temps lui-même ? Max en était persuadé : aucune autre explication concevable ne cadrait.Ainsi donc, certains d'entre eux avaient cherché le moyen d'informer les générations passées de ce qu'elles avaient fait, et l'avaient trouvé. Peut-être cette faculté était-elle due à un caprice génétique, peut-être avait-elle toujours été latente en l'homme, mais n'avait jamais auparavant été activée par une aussi puissante motivation.
Dans l'hétérochylie, un corps gras très commun devenait rance au cours de la digestion, et se transformait en une substance que le corps ne pouvait pas digérer. Essayant d'expliquer à Diana ses effets, Max l'avait comparée à une gomme épaisse que l'on aurait versée dans une machine délicate : pendant un certain temps, la machine fonctionnerait de plus en plus lentement, et à la fin elle serait si engorgée qu'elle s'arrêterait. Ce n'était pas exactement de la gomme, mais cela engorgeait le corps.
Critiques de Faute de temps : avis de lecteurs (6)
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Critique de Faute de temps par Riduidel (Babelio)La quatrième de couverture cadre assez mal avec le récit.En effet, dans cette histoire, on suit un médecin qui, suite à des événements personnels assez tristes, va être projeté dans ses pires cauchema...
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Critique de Faute de temps par BazaR (Babelio)Je lis peu de John Brunner bien que ses romans dystopiques aient très bonne réputation. Probablement parce que j'ai peur que ce soit trop anxiogène (j'ai le souvenir encore vivace et amer de la Forêt ...
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Critique de Faute de temps par Cacha (Babelio)Ce petit livre a été écrit au temps de la guerre froide, plusieurs années après le largage de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, et ce que l'on connait alors des effets de la radioactivité i...
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Critique de Faute de temps par Windvaan (Babelio)Quand pendant une nuit pluvieuse, un agent de police dépose un individu extrêmement maigre et atteint d'une maladie rare chez le docteur Max Harrow, ce dernier ne se doute pas que cet homme (SDF ?) va...
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Critique de Faute de temps par mickspleen (Babelio)Faute de temps est une nouvelle qui oscille entre le récit d'anticipation et l'horreur. Brunner cherche quels tons adopter. L'hypothèse de la guerre nucléaire était à l'époque omniprésente et Brunner...
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Critique de Faute de temps par Osmanthe (Babelio)Nouvelle incursion pour moi, après des textes de Spinrad, Aldiss et Blish, dans la sympathique collection de science-fiction dyschroniques éditée par le Passager clandestin. Cette longue nouvelle d...
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